L’hémorragie continue chez Uber... Après le départ de Jeff Jones, président en charge du partage des courses et Brian McClendon qui supervisait la cartographie, c'est au tour de Rachel Whetstone, directrice de la communication a claqué la porte mardi. Un départ supplémentaire qui intervient alors qu'Uber fait face depuis quelques semaines à plusieurs scandales.
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Dans un mail interne adressé à tous les employés, le CEO d'Uber, Travis Kalanick, explique que "depuis son arrivée en 2015, Rachel a impressionné tout le monde par sa capacité à gérer les dossiers". La principale intéressée, elle, avance que malgré son départ "son amour pour Uber est resté intact depuis sa première course il y a six ans". Mais en interne, tout ne semble pas aussi rose. Selon trois employés interrogés par le New York Times, les rapports entre Travis Kalanick et sa directrice de la communication étaient pour le moins compliqués.
Des "clashs" avec Travis Kalanick
D'après le quotidien américain, les personnalités "fortes" des deux responsables conduisaient régulièrement à des "clashs". Pire, Travis Kalanick et Rachel Whetstone ne parvenaient pas toujours à s'accorder sur la façon de gérer les crises qui se sont multipliées au cours des derniers mois. La société de VTC a notamment été mise en cause pour son utilisation d’un logiciel permettant à ses chauffeurs d’éviter la police, ou encore pour la présence de son patron au conseil économique de Donald Trump. Plusieurs anciennes employées ont également dénoncé le sexisme omniprésent dans la société.
La directrice de la communication d'Uber, qui avait passé dix ans chez Google avant de rejoindre la start-up, n'y sera donc restée que deux ans. Elle sera remplacée par Jill Hazelbaker qui travaillait déjà dans l'équipe communication d'Uber la remplacera.