"Nous avons réussi à combiner la puissance du son digital avec la pureté du son analogique". Depuis dix ans, la start-up française Devialet, spécialiste de l'audio haut de gamme, mise sur la qualité. Pour la première fois, elle lance mardi une enceinte à moins de 1.000 euros, la Phantom Reactor. Sur Europe 1, dans l'interview éco d'Emmanuel Duteil, Franck Lebouchard, directeur général de Devialet explique avoir fait face à deux défis pour développer cette enceinte : "la miniaturisation et la baisse de tarif".
Une enceinte plus compacte. Quatre fois plus compacte que sa grande sœur, l'enceinte Phantom sortie en 2015, la Reactor ne dépasse pas 15 centimètres de largeur et de hauteur. Ce modèle doit être commercialisée pour 990 euros, ce qui n'est pas si cher, à l'écouter. "Si vous voulez le même son [avec un autre produit], il faut que vous achetiez un amplificateur, deux enceintes, des câbles, et pour avoir cette équivalence de son, il faudra dépenser dix fois cela", explique Franck Lebouchard, qui assure : "Chez Devialet, nous sommes convaincus que si vous écoutez la musique dans de bonnes conditions, elle vous touche au plus profond de vous".
Une arrivée chez Free ? Dans le développement du marché de la musique, les enceintes connectées équipées d'assistants intelligents sont de plus en plus nombreuses. A défaut d'intégrer un tel assistant dans ses enceintes, Devialet voit en elles "de très grands partenaires". "L'usage principal de ces enceintes, c'est d'écouter de la musique avec une qualité nettement inférieure à celle de chez Devialet. Notre métier c'est de rendre très facilement connectables ces enceintes connectées avec Phantom Recator, c'est complémentaire", assure Franck Lebouchard. A terme, la start-up souhaite d'ailleurs s'intégrer dans un maximum de produits. Elle a déjà signé un accord avec l'opérateur allemand Sky et des rumeurs l'annoncent dans la prochaine Freebox qui doit être présentée d'ici la fin de l'année. Sur ce point, le directeur général ne commente pas ce qu'il qualifie "de rumeurs", mais ne dément pas.
Et dans les voitures ? Devialet voit également la voiture comme un potentiel relais de croissance. "La voiture est un des endroits où vous écoutez votre musique et nous voulons apporter aux voitures c'est la pureté du son Devialet", indique-t-il sur Europe 1. "Nous discutons avec plusieurs constructeurs dans le monde, dont Renault qui est actionnaire de Devialet", conclut-il sans donner de dates.