"La vitesse du véhicule, le freinage ou l'absence de freinage, la position du véhicule sur la route…" Florence Lustman, présidente de France assureur, commence à lister toutes les données que ces nouvelles boîtes noires pourront collecter en cas d'accident. À cela s'ajoutent le port de la ceinture de sécurité et l'activation du clignotant. Cependant, celles-ci ne seront réellement utilisées qu'en cas d'accident. Il ne s'agit en aucun cas d'espionner les automobilistes affirme la présidente.
Pas d'impact sur le prix des voitures
"Nous, assureurs, on n'est pas destinataire de ces informations. Ce sont des informations pour les pouvoirs publics, pour les autorités juridiques, pour les instituts de recherche en sécurité routière. L'idée, c'est d'étudier les facteurs qui expliquent la gravité de l'accident en particulier, et ensuite d'en tirer des recommandations pour faire de la prévention et donc améliorer la sécurité routière en Europe", explique-t-elle.
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Un nouvel outil donc, dans l'arsenal de lutte contre la mortalité sur les routes. L'installation du boîtier électronique n'aura aucun impact sur le prix des voitures. C'est en tout cas ce qu'assurent les professionnels du secteur. De plus, elles ne concernent que les nouveaux modèles, elles ne seront obligatoires qu'à partir de 2024 pour les modèles de voitures déjà commercialisés.
Saluée par les associations de victimes sur la route, la mesure reste décriée par la principale association d'automobilistes, qui y voit une chasse aux conducteurs.