Se protéger d'une cyberattaque : les conseils d'un expert en cybersécurité

Il est conseillé de faire des mises à jour régulières de ses données pour éviter les cyberattaques.
Il est conseillé de faire des mises à jour régulières de ses données pour éviter les cyberattaques. © ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
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Propos recueillis par Aude Leroy, édité par M.Be. , modifié à
Gérôme Billois, expert en cybersécurité, prodigue plusieurs conseils pour se prémunir des cyberattaques, comme celle qui a frappé deux millions de serveurs mardi.
INTERVIEW

Une cyberattaque d'ampleur mondiale a touché deux millions de serveurs informatiques en Europe et aux États-Unis mardi. "On est face à une attaque de logiciel malveillant qui demande des rançons. On a ouvert une boîte de Pandore la dernière fois (lors d'une précédente cyberattaque mondiale en mai dernier, ndlr), et c'est malheureusement quelque chose auquel il va falloir s'attendre à revoir dans les années qui viennent", estime mercredi sur Europe 1 Gérôme Billois, expert en cybersécurité chez Wavestone, cabinet de conseil auprès des entreprises. 

Faire des sauvegardes. Pour se prémunir à l'avenir de ces cyberattaques, l'expert en cybersécurité recommande de faire des mises à jour sur son ou ses ordinateurs : "Il faut faire avant tout des sauvegardes de ses données car les codes malveillants vont bloquer l'accès aux informations, donc il faut pouvoir restaurer les données" après, explique-t-il.

Mettre à jour ses systèmes. Gérôme Billois conseille en second lieu de "maintenir ses systèmes à jour". "Aujourd'hui, concernant cette attaque, on ne sait pas quelles failles de sécurité ont été utilisées exactement, c'est trop tôt. Mais de manière générale, des systèmes mis à jour vont mieux résister à tous types de cyberattaque", détaille encore l'expert.

Ne pas payer la rançon. La cyberattaque mondiale a été opérée par un "rançongiciel", qui bloque les ordinateurs et réclame ensuite une rançon de 300 dollars (260 euros environ) pour le débloquer. "Le paiement de la rançon est une fausse bonne idée", juge enfin Gérôme Billois, "car la probabilité de recevoir la clé qui permettra de débloquer l'ordinateur est très faible".