La technologie au secours de ceux qui n'ont pas la main verte. Plusieurs entreprises proposent des solutions connectées pour aider les "apprentis" jardiniers à entretenir leur jardin ou leur potager. Ceux qui ont un jardin pourront par exemple utiliser des systèmes d'aide à l'arrosage. Ceux qui vivent en appartement et souhaitent malgré tout faire pousser des légumes opteront pour un potager connecté.
L’émission Circuits Courts du jeudi 19 avril est consacrée aux avantages des toits végétalisés et des potagers. De 13h15 à 14h, autour d’Anne-Laure Jumet et François Geffrier, Nicolas Bel, fondateur de Topager, une entreprise de paysage urbain comestible et sauvage et Alexandre Dubernard, président et fondateur de Mon Toit Vert, entreprise de toits et murs végétalisés, débattront sur le sujet. L’émission est à suivre en direct sur Europe 1 ici.
Une serre connectée pour son potager
L'entreprise MyFood a développé des serres connectées. La plus petite d'entre elles, de 3,5 mètres carrés, peut être installée sur un balcon. Mais son principal intérêt repose sur la technologie qui permet de mieux cultiver ses légumes. "Une serre connectée permet d'avoir l'esprit libre et de se sentir toujours accompagné. On peut par exemple appeler les gens à distance en regardant spécifiquement ce qui se passe dans leur serre", explique Mickaël Gandecki, ingénieur et co-fondateur de l'entreprise. "On ne reprend que le plaisir du jardinage avec des espaces dans lesquels on a réussi à limiter au maximum les actions de désherbage et de chasse aux nuisibles", poursuit-il. Grâce à cette technologie, les jardiniers peuvent donc partir en vacances l’esprit libre.
MyFood mise aussi sur sa communauté. Les pionniers, c'est leur nom, peuvent en effet donner des conseils aux nouveaux utilisateurs pour mieux gérer leur serre. Bien utilisée, elle permettrait, d'après l'entreprise, de récolter de grandes quantités de légumes : jusqu’à 100 kilogrammes par an. Seul problème, le prix de cette serre connectée est particulièrement élevé. Le modèle de 3,5 mètres carrés est commercialisé pour environ 4.000 euros, livraison et installation comprise.
Un jardin géré sur smartphone
D'autres sociétés ont développé des solutions pour les propriétaires de grands jardins. Malgré un marché plus réduit avec la disparition des accessoires du Français Parrot qui proposait notamment le Flower Power, un capteur d'humidité connecté pour chaque plante et le Parrot Pot, un pot de fleur capable d'abreuver son contenu en fonction de ses besoins, certains grands groupes ont repris le flambeau. C'est le cas notamment de Gardena qui, depuis le rachat de la start-up Koubachi, propose des capteurs capables de "détecter" la météo et de la communiquer en temps réel à son propriétaire grâce à une application pour smartphone. En fonction des besoins en eau, il est ensuite possible de déclencher l'arrosage des plantes à distance, toujours depuis son mobile.
Ceux qui ne veulent plus se soucier de la coupe de l'herbe peuvent se tourner vers les robots tondeuses. Husqvarna, comme d'autres constructeurs, propose plusieurs modèles. Ces derniers peuvent se commander depuis un smartphone ou même directement assis dans son canapé, à la voix, grâce à leur compatibilité avec l'assistant intelligent d'Amazon, Alexa. LG propose une solution similaire avec son robot CLOi qui peut tondre 1.500 mètres carrés en moins de 2 heures 30 minutes et utilise un GPS pour se déplacer sur le terrain. Mais la tranquillité garde tout de même un prix : un minimum de 1.000 euros pour les robots tondeuses.