A l’image d’un Jean-Luc Mélenchon, qui a pu tenir un meeting à Aubervilliers tout en se trouvant à Lyon en février, Stephen Hawking s’est adressé à un public de plusieurs centaines de personnes, à Hong Kong. Atteint de sclérose latérale amyotrophique qui l’a laissé paralysé et capable de communiquer uniquement via un synthétiseur vocal informatique, le scientifique britannique de 75 ans a évoqué sa carrière et répondu à différentes questions.
Il a notamment estimé que la victoire de Donald Trump lors de la présidentielle américaine faisait partie d’une série de "succès de l’extrême droite" et que cela pourrait avoir de graves conséquences pour l’avenir de la recherche scientifique. "Avec le Brexit et Trump (…) nous assistons à une révolte mondiale contre les experts", a-t-il déclaré. Stephen Hawking a également évoqué la crise environnementale (changement climatique, déforestation) en assurant que "les réponses à ces problèmes viendront de la science et de la technologie".