Uber a dévoilé mercredi un partenariat avec la Nasa pour mettre au point des taxis volants que le géant du covoiturage promet économes, et un système de contrôle du trafic aérien à basse altitude. Pour sa réclame, la compagnie a diffusé une courte vidéo où l'on voit une utilisatrice commander un Uber Air depuis son téléphone, comme elle le ferait pour une voiture.
Premiers vols pour 2020. L'entreprise a aussi signalé que Los Angeles serait ajoutée aux deux autres sites pilotes déjà annoncés, Dallas Fort-Worth, au Texas, et l'émirat de Dubaï, pour ce programme baptisé UberAir. La métropole californienne pourrait donc bientôt ressembler à l'image qu'en donnait le cinéaste Ridley Scott dans son film de science-fiction Blade Runner, avec des véhicules volants pour couper court à ses embouteillages dantesques. Les premiers vols de démonstration sont prévus en 2020 et le passage à la phase commerciale en 2023, avec en vue les jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles.
Des "vertiports" installés en haut de buildings. Les vols auront un pilote dansun premier temps même s'ils pourraient devenir automatisés à l'avenir. Uber veut aussi "explorer d'autres possibilités de collaboration avec la Nasa qui joueront un rôle important dans l'ouverture de nouveaux marchés de mobilité aérienne". "Dans le cadre de son projet Elevate, Uber prévoit de faire circuler un réseau de petits véhicules aériens électriques dans plusieurs villes à travers le monde pour permettre aux gens de partager des vols dans des zones urbaines densément peuplées", indique la compagnie dans un communiqué.
Ces engins pourraient décoller, atterrir et se recharger sur un réseau de "vertiports" installés en haut d'immeubles de parking, sur des zones existantes prévues pour les hélicoptères ou sur des terrains inutilisés autour des échangeurs routiers.