Les Bleus sentaient "un peu plus de pression" à l'Euro 2016 en France que lors de cette Coupe du monde parce qu'ils constataient directement "la répercussion" de leur parcours, a estimé Antoine Griezmann lundi, à la veille de la demi-finale France-Belgique de la Coupe du monde en Russie.
L'Euro à la maison. "À l'Euro, il y avait un peu plus de pression, parce que comme on était en France, on se rendait compte un peu de ce qu'on faisait et de la répercussion qu'il y avait", a déclaré l'attaquant sur les supports de la Fédération (FFF). L'équipe de France avait été finaliste du Championnat d'Europe organisé à domicile (défaite 1-0 a.p. face au Portugal en finale). Antoine Griezmann avait fini meilleur buteur du tournoi avec six réalisations, et été désigné meilleur joueur de la compétition.
"Stopper" le "beau parcours" des Belges. Interrogé sur les clefs du match de mardi, il a répondu : "Etre costauds derrière, et après, le peu d'occasions qu'on aura, essayer de les mettre au fond et bien gérer le match, et mettre le match à notre rythme". Les Belges "sont en train de faire un beau parcours, et ça va être à nous de les stopper et de bien travailler défensivement, que ce soit bloc bas ou bloc haut, il va falloir répondre présent", a-t-il aussi avancé.
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"Je me sens de mieux en mieux". Sur le plan personnel, il estime : "J'ai commencé timidement, surtout balle au pied, et là je me sens de mieux en mieux. Ce sont des matches que j'adore, soit tu gagnes soit tu rentres, donc c'est là où on voit le niveau des mecs. Je suis mieux, en pleine confiance, et je termine mieux les matches, je récupère plus rapidement. (Je ne suis) plus fatigué de la petite prépa qu'on a fait". La France et la Belgique s'affrontent en demi-finales mardi à Saint-Saint-Pétersbourg, à 20 heures.