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Louise Sallé / Crédit photo : JULIAN STRATENSCHULTE / DPA / AFP
Alors que l'année 2023 pourrait être la plus chaude jamais enregistrée, les arbres souffrent déjà énormément du réchauffement climatique. Pour préparer la forêt de demain, l'Office national des Forêts plante de nouvelles espèces. C'est notamment le cas dans la Vienne, où Europe 1 s'est rendue.

L'année 2023 est en passe de devenir l'année la plus chaude jamais enregistrée, selon les estimations de l'observatoire européen Copernicus. Les arbres souffrent énormément et pour s'adapter au réchauffement climatique, l'Office national des Forêts (ONF) plante désormais de nouvelles essences. Europe 1 s'est rendue dans la Vienne, où de nouveaux arbres commencent à apparaître.

Des arbres de différentes espèces plantés

Des chênes tout juste plantés grandissent au travers de grillage en plastique à l'ombre de grands pins. "On a du chêne pubescent, une espèce méridionale, donc adaptée à des étés plus chauds et plus secs. On a aussi planté du pin laricio", détaille Guillaume Labarre, responsable ONF dans la Vienne. "Le fait d'avoir au moins deux essences nous permet de nous rabattre sur une essence quand on en a une qui a des problèmes sanitaires ou du stress hydrique dû à des étés chauds et secs."

 

Quelques hectares plus loin, c'est un autre modèle de forêt qui est testé : des arbres centenaires côtoient de très jeunes pousses. "Les conditions de lumière sont assez importantes justement parce que cette arrivée de lumière va profiter aux petits arbres", reprend Guillaume Labarre.

Il faut que la forêt de demain soit la plus diversifiée possible : "Plus vous avez dans votre boîte à outils, dans votre palette des solutions variées, plus la probabilité de trouver une bonne réponse dans votre palette augmente", explique, Albert Maillet, directeur des forêts à l'ONF. L'argent de la planification doit servir à accélérer la production de graines dans les pépinières et à planter près d'un milliard d'arbres d'ici 2030.