Agression de Prisca Thevenot : trois nouvelles mises en examen de mineurs

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avec AFP / Crédit photo : ALAIN JOCARD / AFP
Trois mineurs ont été mis en examen pour l'agression de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et de son équipe à Meudon, dans les Hauts-de-Seine, pour "violences aggravées par la réunion et l'usage d'une arme, le troisième étant en outre mis en examen du chef de violence sans incapacité en réunion".

Trois mineurs ont été mis en examen jeudi pour l'agression de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et de son équipe à Meudon, dans les Hauts-de-Seine, a indiqué le parquet de Nanterre à l'AFP vendredi. Alors que quatre mineurs avaient été interpellés mercredi 10 juillet, trois d'entre eux ont été "mis en examen des chefs de violences aggravées par la réunion et l'usage d'une arme, le troisième étant en outre mis en examen du chef de violence sans incapacité en réunion", ajoute la même source.

 

Deux des adolescents, nés en 2007, n'avaient pas de casier judiciaire et ont été placés sous contrôle judiciaire et en unité éducative d'hébergement collectif (UEHC). Le troisième, né en 2006, avait été "jugé pour usage illicite de produits stupéfiants" et a été placé sous mandat de dépôt, selon le parquet.

Un majeur et un mineur déjà mis en examen

Prisca Thevenot, candidate aux élections législatives dans les Hauts-de-Seine, et sa suppléante Virginie Lanlo, avaient été victimes mercredi 3 juillet d'une agression lors d'une opération de collage d'affiches. Selon une source proche du dossier, elles ont été prises à partie par une vingtaine de personnes. La ministre n'a pas été touchée, mais sa collaboratrice et un militant ont été blessés et transportés à l'hôpital.

Un majeur et un mineur avaient déjà été mis en examen le 5 juillet. Si le majeur a reconnu une partie des faits, "mes clients nient toute implication dans les violences qui leur sont reprochées", affirme à l'AFP Me Mikaël Benillouche, qui représente deux des mineurs mis en examen jeudi. "Ils étaient juste là au mauvais endroit au mauvais moment", insiste-t-il.

L'agression de Prisca Thevenot et de son équipe avait profondément choqué la classe politique, à quelques jours du second tour des élections législatives anticipées, où la porte-parole a par ailleurs été élue. Cinquante-et-un candidats, suppléants ou militants ont été "agressés physiquement" ces derniers jours en France, avait indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.