Attaque au couteau à Nantes : François Bayrou réclame des propositions pour prévenir et stopper la violence à l'école

Suite à l'attaque au couteau qui a coûté la vie d'une élève dans un lycée privé de Nantes le 24 avril, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est rendu sur place accompagné d’Elisabeth Borne, pour appeler à aller plus loin que les présentes réglementations ou une augmentation de la surveillance des écoles.
Bruno Retailleau était le 24 avril à Nantes au lycée où Justin P. a poignardé mortellement une camarade et trois autres élèves, sans que les causes ne soient connues pour l'heure. Le ministre de l'Intérieur appelle à aller plus loin que les présentes règlementations ou une augmentation de la surveillance des écoles dans le but de revoir le rapport des jeunes à la violence. Les actes de violences chez les jeunes causé par "un ensauvagement de la société" sont de plus en plus fréquents.
"L'école doit être un lieu sacré"
Dans l'attente de réactions, François Bayrou disait vouloir des propositions pour mieux prévenir, réglementer et punir les violences commises par des mineurs avec des armes blanches. Des propositions devront d'ailleurs lui être remises dans un délai de 4 semaines. "L'école doit être un lieu sacré. Un couteau, une arme blanche, dangereuse, ces armes-là doivent être bannies, donc elles doivent être pourchassées", a exprimé le Premier ministre.
De son côté, Bruno Retailleau appelle à repenser en profondeur les raisons de "l'ensauvagement de la société." Il considère impossible la sécurisation totale des écoles et préfère appeler à une remise en question collective. "On ne pourra jamais placer un policier derrière chaque élève. Au-delà des mesures qui peuvent être prises, il y a aussi une société à reconstruire, des repères à rebâtir, des hiérarchies à refaire", a-t-il déclaré.
Une prise de position partagée par Marine Le Pen, la cheffe de file des députés RN à l'Assemblée, qui appelle sur ses réseaux sociaux, à "éradiquer cette banalisation de l'ultra-violence qui fait des ravages au sein de nos écoles".