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Évasion de Mohamed Amra : des suspects liés à sa cavale placés en détention provisoire

Europe 1 Avec AFP // Crédit photo : Daniel MIHAILESCU / AFP . 1 min
Évasion de Mohamed Amra : des suspects liés à sa cavale placés en détention provisoire
Mohamed Amra (Illustration) © Daniel MIHAILESCU / AFP

Soupçonnés d'avoir été impliqués dans la cavale de Mohamed Amra, deux hommes ont été placés en détention provisoire mardi. Les deux suspects avaient été mis en examen vendredi, comme six autres personnes, mais avaient demandé de repousser leur comparution devant la juge des libertés et de la détention, et étaient incarcérés dans l'attente de cette audience.

Deux hommes, soupçonnés d'être impliqués dans la cavale du narcotrafiquant Mohamed Amra dont l'évasion sanglante en mai 2024 a coûté la vie à deux agents pénitentiaires, ont été placés mardi en détention provisoire, a indiqué jeudi le parquet de Paris.

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Comme six autres suspects, dont Saïd Agouni, ex-complice du braqueur Redouane Faïd, ces deux hommes avaient été mis en examen vendredi, mais avaient demandé de repousser leur comparution devant la juge des libertés et de la détention (JLD). Ils avaient été incarcérés dans l'attente de cette audience.

De nombreuses mises en examen à Paris depuis l'arrestation d'Amra

L'un d'entre eux est apparu vêtu d'une tenue de sport grise, arborant un bouc noir, devant la JLD mardi. Il a été mis en examen vendredi "pour recel d'association de malfaiteurs à titre habituel", "association de malfaiteurs criminelle et correctionnelle à des périodes de temps différentes", a indiqué la JLD, avant de prononcer le huis clos. Sollicitée par l'AFP, son avocate n'a pas souhaité s'exprimer.

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Maître Maxime Serverian, avocat du second suspect placé en détention provisoire mardi, a lui jugé "inadmissible d'envoyer un individu en prison à près de 800 kilomètres de sa famille et de son conseil, de surcroît à l'isolement". "C'est un peu la triple peine, alors même qu'on ne lui reproche pas des faits de nature criminelle", s'est-il indigné, contacté par l'AFP.

Depuis l'arrestation en Roumanie de Mohamed Amra le 22 février, plusieurs salves de mise en examen ont eu lieu à Paris. Parmi elles, des membres présumés du commando ayant libéré Amra le 14 mai 2024, en tuant deux agents pénitentiaires et en en blessant trois.

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Les "petites mains" font aussi "partie du rouage criminel"

Mais aussi des personnes semblant avoir un rôle plus secondaire, pour la plupart écrouées à l'isolement : aide à la préparation d'autres tentatives d'évasion d'Amra, à son évasion effective le 14 mai (vol de véhicules par exemple), à sa fuite (location d'appartements, etc.) mais aussi à la fuite des autres membres du commando.

Vendredi, la procureure Laure Beccuau avait estimé que ces "petites mains" faisaient aussi "partie du rouage criminel car sans elles, tout aurait été plus difficile" à réaliser.

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Deux autres suspects dans ce dossier aux "dimensions tentaculaires" sont "en attente d'extradition" depuis le Maroc, avait aussi précisé Mme Beccuau et un autre "fait l'objet d'une notice Interpol".