Ce sont des opérations complexes, à haut risque. Ce mardi matin dans l'Eure, un transfert de prisonnier a basculé dans l'horreur après l'attaque d'un fourgon qui a coûté la vie à trois agents. Ces opérations sont régies par des règles particulièrement strictes pour garantir à la fois la sécurité des détenus, mais aussi du public.
Ainsi, le transfert du prisonnier doit toujours être autorisé par une autorité judiciaire compétente. Ces opérations peuvent avoir différents motifs : comparution d'un prisonnier devant un tribunal, lutte contre la surpopulation carcérale ou encore rapprochement familial.
Une opération minutieusement planifiée
Dans ce cas précis, aucun détail n'a été communiqué sur les motifs de ce transfert qui avait lieu entre Rouen et Évreux. Mais, une fois autorisé, le transfert est toujours minutieusement planifié. Cela inclut des détails sur l'itinéraire, les horaires et les mesures de sécurité nécessaires. En l'occurrence, on sait que le convoi devait traverser cette barrière de péage, un moment toujours particulièrement tendu, à hauts risques, car le convoi doit ralentir à cet endroit-là tandis qu'il circule à pleine vitesse le reste du temps.
Dans tous les cas, l'administration pénitentiaire effectue une évaluation de sécurité pour déterminer le niveau de risque associé aux prisonniers. Pour les plus dangereux d'entre eux, ces transferts peuvent avoir lieu avec la gendarmerie ou la police nationale, toujours armée. En l'occurrence, a priori, ce n'était pas le cas puisque seuls des agents de la pénitentiaire étaient présents pour encadrer ce convoi. Mais les membres de l'escorte sont, dans tous les cas, formés pour gérer les situations d'urgence et maintenir la sécurité durant tout le transfert.