Publicité
Publicité

Dans le département de l'Isère, la violence à l'encontre des agents pénitentiaires a franchi un nouveau cap

Jean-Baptiste Marty, édité par Grégoire Allain - Mis à jour le . 1 min

Dans une commune de l'Isère, à Villefontaine, une attaque à l'arme lourde a visé ce que l'assaillant pensait être le pavillon d'une surveillante pénitentiaire. Une escalade de la violence qui inquiète grandement certains syndicats.

Depuis une dizaine de jours, les attaques contre les prisons françaises se multiplient. Et pour montrer leur soutien à l'administration pénitentiaire, François Bayrou, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau sont attendus cet après-midi à Saint-Quentin-Fallavier, petite commune de l’Isère où l'inquiétude ne cesse de grandir.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des prix diffusés sur les réseaux sociaux

Alors que des voitures d’agents pénitentiaires avaient déjà été la cible d'incendies criminels, un nouveau cap a été franchi ces derniers jours, avec une attaque à l'arme lourde.

Sur cette vidéo qu’Europe 1 s’est procuré, un homme, encagoulé, tire à bout portant avec une arme automatique sur ce qu’il pense être le pavillon, à Villefontaine, d’une surveillante pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier. Il s’agit en fait de la maison d’un voisin…

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"On a franchi un cap. Ces attaques ciblées sont menées par des réseaux criminels et sont clairement des actes de guerre contre la République", pour Alain Barberis, secrétaire départemental du syndicat Alliance. "L’objectif de ces criminels est de faire peur, de dire : "on sait où vous habitez, on connaît votre prénom et votre nom", au même titre que d’incendier leur véhicule personnel", poursuit ce dernier.

Jusqu’alors, les intimidations envers les agents se limitaient aux incendies de véhicules, avec la mention DDPF pour "défense des droits des prisonniers français". Mais preuve que les auteurs de ces attaques ne comptent pas s’arrêter là, des prix sont désormais diffusés sur les réseaux sociaux.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ainsi, les montants vont de 1.000 euros pour l’adresse d’un surveillant pénitentiaire, 2.000 pour celle d’un chef ou d’un brigadier… et même jusqu'à 5.000 euros pour celle d’un directeur de prison. Des menaces et des attaques prises très au sérieux par le parquet national antiterrorisme, qui, en 10 jours, s’est saisi de 13 affaires.