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William Molinié / Crédits photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
En banlieue parisienne, les tags et les menaces se multiplient à proximité immédiate des lieux d’hébergements destinés à des policiers déployés en renfort pour sécuriser les Jeux olympiques. À l'Haÿ-les-Roses, la standardiste d'une résidence où seront logés des fonctionnaires a même été agressée verbalement.

Faudra-t-il des policiers pour protéger… des policiers ? En banlieue parisienne, les tags et les menaces se multiplient à proximité immédiate des lieux d’hébergements destinés à des policiers déployés en renfort pour sécuriser les Jeux olympiques qui débuteront le 26 juillet prochain. 

Notamment à l'Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne où 118 policiers sont logés dans une résidence à proximité de plusieurs logements sociaux. Vendredi dernier, la standardiste de la résidence s’est fait agressée verbalement par un groupe de cinq jeunes qui lui ont ainsi lancé : "On sait qu'il y a des keufs ici. On va vous brûler !". 

Des CRS visés à Orsay

Un des individus est même entré dans les locaux avec son téléphone portable et a filmé certains occupants sans leur adresser la parole avant de repartir en les menaçant de mort. Une plainte a été déposée mais cet incident n'est pas un cas isolé. 

A Orsay, dans l’Essonne, ce sont les CRS qui ont été visés. Sur les murs de leur cantonnement provisoire, une centaine d’inscriptions et de tags anti-police et antifascistes ont fleuri dans la nuit de samedi à dimanche. Il y a quelques jours, la hiérarchie policière a distribué à tous les renforts de police un livret d’accueil, spécial JO dans lequel il est demandé aux fonctionnaires un "comportement irréprochable" en service mais aussi en dehors, ainsi que de faire "preuve de vigilance" à l'égard de la sécurité des lieux d'hébergement.