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«J'avais besoin de l'entendre» : au procès de Le Scouarnec, le soulagement d'Amélie après les aveux de l'accusé

Sandrine Prioul (à Vannes) . 1 min

Devant la cour criminelle du Morbihan à Vannes, Joël Le Scouarnec a fait de nouveaux aveux qui pourraient changer le cours du procès. À la barre, Amélie, une trentenaire, victime du pédocriminel, a expliqué comment le septuagénaire a ravagé sa vie. Un témoignage à la fin duquel l'accusé a reconnu le viol.

Le procès de Joël Le Scouarnec se poursuit. Si ces deux derniers jours, l'accusé n'a pas forcément raconté à ses anciennes patientes ce qu'il leur avait fait, il reconnaît les actes ignobles pour lesquels il est jugé. L'homme a aussi demandé pardon à ses victimes, au regard, dit-il, des conséquences dévastatrices de ces actes dont il n'avait pas conscience.

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Ce vendredi, à la barre, Amélie, l'une de ses victimes, a expliqué les yeux dans les yeux à l'accusé combien il avait ravagé sa vie. Alors, À la sortie du tribunal, ce sont des larmes de soulagement qui coulent sur les joues d'Amélie, soutenue par ses parents et sa sœur.

Aveux inédits

"Je suis tellement libérée et soulagée. Il a reconnu qu'il m'avait violée. C'est tout ce que je lui demandais", explique la victime devant les journalistes.  "C'était comme une supplication. J'avais besoin de l'entendre. J'ai eu ma fille au téléphone, elle m'a dit  : 'Ah, enfin, on va être heureux", conclut-elle. 

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Une libération grâce à des aveux inédits du pédophile. Contrairement aux autres victimes, Joël Le Scouarnec ne donnait pas de détails intimes dans ses carnets sur le viol d'Amélie. Alors, la trentenaire amnésique, a dû faire émerger ses souvenirs via toute sorte d'hypnose. 

57 victimes dans le même cas qu'Amélie

"On lève un voile énorme sur le fait que : oui, les carnets peuvent être très détaillés, comme ils peuvent ne pas l'être. Mais, ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'a pas violé les victimes", insiste Maître Francesca Satta, au micro d'Europe 1. 

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L'avocate compte 57 victimes comme Amélie. Même mode opératoire, une même phrase rengaine et vulgaire, inscrite dans les carnets de Le Scouarnec, qui excluait les faits de viol. Mais depuis ce vendredi, les faits sont à reconsidérer.