Mort du petit Emile : auditions, signalements, perquisitions... Une enquête hors normes en chiffres
Depuis le 8 juillet 2023, date de la disparition du petit Emile Soleil en Auvergne, la section de recherches de la gendarmerie de Marseille et a effectué la plupart de ses investigations dans le hameau des Alpes-de-Haute-Provence, mais pas seulement. Plusieurs centaines d'auditions ont été réalisées et des milliers de signalements ont été épluchés.
Depuis la disparition d'Emile Soleil en juillet 2023, dont la mort a été confirmée par la découverte de son crâne il y a un an, la section de recherches de la gendarmerie de Marseille ont réalisé des milliers d'actes d'enquête un peu partout en France, et non uniquement au hameau du Vernet, où le petit garçon avait disparu. Pour chaque information recueillie, chaque signalement, les gendarmes ont effectué une minutieuse vérification.
"Nous avons tout vérifié"
"Depuis la disparition d'Emile Soleil, on travaille quotidiennement" a indiqué au cours de la conférence de presse ce jeudi matin le colonel Christophe Berthelin qui commande la section de recherche de la gendarmerie de Marseille.
"Nous avons travaillé sur 3.141 signalements. Nous avons tous vérifié. Nous avons procédé à 287 auditions de témoins, dont 4 gardes à vue." Au total, 27 véhicules ont fait l'objet d'analyses de police technique et scientifique, tandis que 38 perquisitions numériques et 50 physiques ont été effectuées.
"Nous avons ratissé près de 285 hectares dans le cadre de nos recherches judiciaires, et analysé 55 millions de données de télécommunications" grâce au bornage des cellulaires, a énuméré le colonel. Plus de 60 missions d'expertise ont également été ordonnées, selon le procureur d'Aix-en-Provence. Expertise biologique, anthropologique, médico-légale, rien n'a été laissé au hasard.
Des analyses cruciales qui permettent d'affirmer qu'il y a bien eu une intervention humaine dans la mort d'Emile et dans la disparition de son corps. Les écoutes téléphoniques ont été ou sont en cours de traitement. Et les scientifiques de la gendarmerie poursuivent leurs investigations autour notamment des véhicules saisis mardi 25 mars dans la propriété des grands-parents, à savoir un SUV et une remorque pour les chevaux.