Avant-dernier jour dans le procès de Monique Olivier. L’ex-femme de l'ogre des Ardennes, Michel Fourniret, comparaît pour complicité d’assassinat dans le cadre de trois affaires survenues entre 1988 et 2003, dont celle d’Estelle Mouzin, jeune fillette de neuf ans volatilisée à Guermantes en Seine-et-Marne. Et ce lundi 18 décembre, ce sont les réquisitions des avocats généraux qui sont attendues.
Un naufrage judiciaire
Peu de surprise, la peine requise devrait être maximale : la réclusion criminelle à perpétuité pour Monique Olivier. Elle a déjà avoué sa participation dans les trois affaires jugées ici et elle purge déjà une peine depuis 2008 pour les mêmes faits, c’est-à-dire complicité d’enlèvement et assassinat sur sept autres jeunes filles. Des réquisitions presque connues, mais là n’est pas l’enjeu du procès. L’objectif des trois semaines étaient de savoir où les corps d’Estelle Mouzin, fillette de 9 ans disparue en 2003, et de Marie-Angèle Domene, volatilisée en 1988, sont enterrés.
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Mais Monique Olivier le martèle, elle ne sait pas où ils se trouvent. Ce procès s’oriente ainsi vers un échec. Lors des plaidoiries vendredi dernier, l’avocat de la famille d’Estelle Mouzin, maître Didier Seban, avait parlé de naufrage judiciaire et d’un procès gâché. Le verdict est quant à lui attendu mardi.