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Refus d'obtempérer : 24.900 délits enregistrés en 2024, soit une baisse de 2%

William Molinié . 1 min

Ce mercredi, le ministère de l'Intérieur a dévoilé les chiffres des refus d'obtempérer pour l'année 2024. 24.900 délits ont été enregistrés par les forces de l'ordre, soit une baisse de 2% par rapport à 2023. Malgré cette diminution, ces délits sont de plus en plus dangereux.

C'est un fléau pour les forces de l'ordre et un enfer pour les usagers de la route. Les refus d'obtempérer dramatiques font régulièrement l'actualité et le ministère de l'Intérieur a dévoilé ce mercredi les chiffres pour 2024. 24.900 refus d'obtempérer ont été enregistrés par les dépositaires de l'ordre, soit une baisse de 2% en un an. Ils sont toutefois, de plus en plus dangereux.

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9 fois sur 10, les usagers de la route sont mis en danger

Pour la première fois depuis 2016, le nombre de refus d'obtempérer passe sous la barre symbolique des 25.000, mais l'acte reste régulier puisque ce délit est commis toutes les 21 minutes en moyenne. Aussi, la part des faits aggravés a explosée. 16% en 2016 contre 21% en 2024. En clair, il y en a un peu moins, mais ils sont de plus en plus périlleux.

Parmi les faits les plus graves, 9 fois sur 10 ils mettent en danger d'autres usagers de la route. Les départements les plus touchés sont la Guadeloupe, la Martinique, le Vaucluse, la Seine-Saint-Denis et les Pyrénées-Orientales. 97% de ces délits sont commis par des hommes, 74% des suspects sont âgés de moins de 30 ans.

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Les auteurs risquaient jusqu'en 2022 au maximum trois mois de prison seulement. La sanction a été alourdie, elle est désormais de deux ans de prison, cinq ans quand il y a des circonstances aggravantes, voire sept ans quand des policiers ou des gendarmes sont directement mis en danger.