La Comédie Française rend hommage à l'un des piliers de la variété musicale française Alain Souchon. À l'occasion des 50 ans de sa carrière, le Théâtre-Français signe "La Ballade de Souchon", et vous remémore vos jeunes années sentimentales. "Je ne connais pas quelqu'un qui m'a dit 'J'aime pas Alain Souchon'" admet au micro d'Europe 1 Françoise Gillard, qui a pensé ce spectacle avec le cœur. Évidemment, elle aime Alain Souchon, mais la comédienne et sociétaire de la Comédie Française affectionne aussi les autres comédiennes, ses collègues, ses camarades qu'elle a dirigés, et le spectateur le ressent.
Une maison de campagne, de la poésie, et Voulzy
Sur scène, l'ambiance est chaleureuse, le spectateur est installé dans un décor de dimanche en famille, à l'intérieur d'une maison de campagne, entre un verre de bordeaux et deux chansons entonnées. Quoi de mieux pour parler de Souchon, son amour pour la poésie et son amitié avec Laurent Voulzy, à qui il téléphone juste pour dire qu'il se sent chanceux de l'avoir rencontré. Par ailleurs, pour les plus épris de la nostalgie de ses textes, l'œuvre ne manque pas de l'évoquer tout en rappelant la sensibilité de l'artiste.
"Un poète qui ne se démode pas"
En quelques mots, Françoise Gillard parvient à retranscrire le musicien sentimental et accessible qu'est Alain Souchon : "On a l'impression qu'on le connaît, et finalement on ne le connaît pas tant que ça. Et donc mon rapport, c'était ça. C'était pour moi un poète qui traverse le temps, et qui ne se démode pas. Et ça, c'est très rare en fait." Dans le public, on peut apercevoir la tête bouclée de Souchon, et cet hommage lui a plu, confie-t-il, car il lui ressemble. Encore sur les planches jusqu'au 5 mars, "La Ballade de Souchon" vous fera revivre vos amours de jeunesse...