C'est l'événement BD de cette rentrée. Astérix et la Transitalique, le 37e album des aventures des Gaulois sort jeudi, en partenariat avec Europe 1. Tiré à deux millions d'exemplaires, l'album raconte les aventures de nos deux compères, qui partent ensemble en Italie pour une course de chars, des Alpes au Vésuve. Derrière les dessins et le scénario, on retrouve respectivement Didier Conrad et Jean-Yves Ferri. Ils étaient dans Melting Pop mercredi sur Europe 1, pour évoquer ce nouvel opus.
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Un méchant, "inspiré d'un véritable aurige". C'est la troisième collaboration du duo Conrad/Ferri. Au fil des années, les deux hommes ont fini par s'habituer à l'attente qui pesait sur leurs épaules. "On relativise un peu toute cette pression autour du personnage, pression qui nous avait surpris au début. Cela nous permet vraiment de se concentrer sur l'album en lui-même", explique Jean-Yves Ferri. Gags, références, jeux de mots et clins d'oeil : on retrouve tous les ingrédients qui font le sel des aventure du duo gaulois. Avec bien sûr, un grand méchant : Coronavirus. "Il est inspiré d'un véritable aurige romain, qui était une star à l'époque", confie le scénariste.
Trente heures par page pour le dessin. Chaque album d'Astérix est un événement, qui, une fois en main, est dévoré en quelques dizaines de minutes. Pour réaliser cet album, il en faut évidemment beaucoup plus pour les deux hommes. "Une trentaine d'heures par page pour le dessin", indique Didier Conrad. Albert Uderzo, dessinateur historique du héros, a souligné la grande qualité des dessins de cet album. "S'il est content, moi je suis ravi", explique le dessinateur.
Pour les dessins et le scénario, les deux auteurs "savent très bien jusqu'où (ils) peuvent aller". "On connaît très bien Astérix car depuis tout petits, nous sommes des lecteurs de ses aventures. (...) L'idée, c'est de respecter les personnages et leur psychologie", affirme Jean-Yves Ferri.