L'opéra rock La Révolution française revient sur scène au théâtre du 13e Art, 50 ans après le premier spectacle qui réunissait au Palais des Sports Daniel Balavoine et Alain Bashung. Des barricades encerclent un orchestre aux guitares électriques. Un vent de révolte rock gronde sur la cour du roi Louis XVI… Robespierre, Danton ou Marie-Antoinette apparaissent en costumes d’époque. "Je porte une robe du 18e, évidemment corsetée derrière, sinon ce n'est pas drôle", raconte Marion Peyronnet, chanteuse et comédienne. "Forcément, la famille royale va être plus dans les chansons qui vont être plus lyriques, les révolutionnaires plus dans le rock. Il y a du sens dans tout ça."
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Des libertés prisent par le metteur en scène
Dans ce spectacle, 25 comédiens et musiciens tantôt en tenue bleu, blanc ou rouge portent les armes. Ce spectacle décalé est bien éloigné du manuel d’histoire. Le metteur en scène Ned Grujic a même glissé quelques scènes comiques. "Ce n'est pas manichéen, ce ne sont pas les méchants nobles et les gentils révolutionnaires ou les gentils nobles et les méchants révolutionnaires. Il y a beaucoup de nuances", explique-t-il. "On prend évidemment fait et cause pour les révolutionnaires, mais aussi pour le roi et la reine."
Une révolution bien orchestrée sous des néons tricolores et un clin d'œil à l'encyclopédie de Diderot pour décor.