L'actrice Helen Mirren critique «James Bond» : «Je n’ai jamais aimé la façon dont les femmes y étaient représentées»
Alors qu’elle partagera prochainement l’affiche de la série de Guy Ritchie, “MobLand", avec Pierce Brosnan qui a longtemps incarné James Bond, Helen Mirren confie n’avoir jamais été une grande fan de la saga, dénonçant un "sexisme profond".
Des déclarations chocs. À l'affiche de la série MobLand avec Pierce Brosnan, Helen Mirren avoue n’avoir “jamais été une grande” fan de la saga James Bond. “Pierce Brosnan est l’une des personnes les plus gentilles avec qui vous aurez le plaisir de travailler”, a-t-elle confié dans les colonnes du média Standard avant d’ajouter : “Toute la saga James Bond, ce n’était pas mon truc. Vraiment pas. Je n’ai jamais aimé James Bond. Je n’ai jamais aimé la façon dont les femmes y étaient représentées”.
Pas de James Bond féminin
“Le concept même de James Bond est imprégné d'un sexisme profond”, a déclaré l’actrice britannique à l'occasion de la promotion de sa nouvelle série, MobLand. L’actrice de 79 ans s’oppose à un James Bond féminin, mais souhaiterait plutôt que le cinéma s’intéresse davantage aux ”histoires vraies de femmes extraordinaires qui ont œuvré dans le monde de l’espionnage”. “Les femmes ont toujours joué un rôle majeur et incroyablement important au sein des services secrets, elles l'ont toujours été. Et elles ont fait preuve d'un courage incroyable. Si vous entendez parler de ce que les femmes ont fait dans la Résistance française, elles sont incroyablement courageuses. Je raconterai donc des histoires vraies de femmes extraordinaires qui ont œuvré dans ce milieu”.
Ciblée par le sexisme
Helen Mirren a elle-même été victime de sexisme au début de sa carrière. “Voluptueuse”, “débordante de grâce”, … Nul ne complimentait son travail sans évoquer la taille de sa poitrine. “Je voulais être une actrice classique et j'avais l'impression de porter cette chose sur mon dos”, a-t-elle expliqué lors de l’interview.
Lors de sa toute première apparition dans un talk-show, Michael Parkinson lui demande si son “équipement” l'empêche d'être prise au sérieux. “Parce que les actrices sérieuses ne peuvent pas avoir de grosses poitrines, c'est ça que vous voulez dire ?” rétorque-t-elle. Une vidéo qui circule encore régulièrement sur les réseaux sociaux 50 ans après.
