Niveau 6, galerie 2, 1.000 m² de génie, plus de 750 originaux, des revues, des carnets de dessins, des créations numériques et près de 130 artistes. "On aurait pu en accueillir plus, bien sûr, mais on a fait le choix de ne pas présenter un artiste, une planche, un artiste, une planche. Je pense que le visiteur serait mort à la deuxième salle", a confié Anne Lemonnier co-commissaire de l’exposition dédiée à la bande dessinée présentée à partir de ce mercredi au Centre Pompidou.
>> LIRE AUSSI - «Constellation» de l’homme étoilé, chez Le Lombard : la bande dessinée recommandée par Sébastien Bordenave
Cinq mois d'exposition
Cette dernière ne se pose plus la question de la légitimité de la BD, en témoigne le dialogue au niveau 5 entre les œuvres du Musée national d’art moderne et les planches des grands maitres du dessin du début du 20ᵉ siècle. Au niveau 2 à la Bibliothèque publique d’Information, on retrouve ainsi toute l’émotion de Corto Maltese, avec une exposition d’Hugo Pratt, son créateur poétique et ombrageux.
"Pratt, c'était quelqu'un qui était très joyeux, qui chantait, qui faisait beaucoup de blagues aussi au téléphone. C'était une personne vraiment très très joyeuse" explique au micro d'Europe 1 Patricia Zanotti qui a colorisé les aquarelles de Pratt pendant 17 ans.
Elle a pu aussi admirer les dessins encrés d’Hergé, la gauloiserie d’Uderzo, les délires de Crumb, la beauté pop de Barbarella, la cruauté d’Hara-Kiri, Astroboy du japonais Tezuka. Retrouvez donc, jusqu'au 4 novembre 2024, tous les univers de la BD à tous les étages du Centre Pompidou.