Depuis quinze ans, Rémi Bouet dirige le fan-club de Johnny Hallyday. Il fait partie des rares privilégiés à avoir pu écouter en avant-première le nouvel album de son idole, Mon pays c'est l'amour, qui sort vendredi. Il a confié ses impressions à Matthieu Belliard, lundi soir, sur Europe 1. "C'est une double position : on s'extasie devant cet album qui est vraiment proche de la perfection, mais pour nous, il y a aussi une tristesse, car on sait que c'est le dernier album original que l'on va écouter", explique-t-il.
Gravité, introspection, et rock'n'roll. Au-delà de l'émotion liée naturellement au dernier disque du chanteur, qu'en est-il des dix chansons qui le composent ? Rémi Bouet ne cache pas son enthousiasme. "Il y a du Johnny comme on l'aime, avec de la gravité, de l'introspection même. J'ai trouvé qu'on retrouvait un Johnny qui se posait de plus en plus de questions, dans le même esprit que ses derniers albums. C'est un homme qui a mûri. Et en même temps, il y a du rock'n'roll. Car Johnny sans rock'n'roll, ce n'est pas Johnny", estime-t-il.
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Une voix redevenue "sublime". "On pourrait imaginer que le titre Mon pays c'est l'amour est une balade, mais pas du tout. C'est un rock'n'roll enlevé. On est dans du Chuck Berry, dans du Little Richard, et c'est fabuleux", se réjouit Rémi Bouet. "Tout ça est servi par une voix que l'on n'avait plus entendue depuis longtemps. Elle était magnifique avant, mais là, elle est sublime. Il a retrouvé une clarté de voix, il redevient un jeune homme."
Lundi, le président de la maison de disque Warner a annoncé que l'album posthume de Johnny Hallyday bénéficierait d'une "mise en place exceptionnelle" de 800.000 exemplaires en France pour sa sortie vendredi.