C'est LE week-end qu'attendaient les fans de la reine de la pop : samedi soir était la première des douze dates qu'assurera Madonna, en résidence au Grand Rex à Paris. Elles clôturent une tournée mouvementée marquée par plusieurs concerts annulés pour cause de douleurs aux genoux.
Après avoir dû déposer leurs téléphones dans une pochette sécurisée à l'extérieur de la salle, les 2.000 chanceux ont pu découvrir la star lors de ce concert intimiste. Trois escaliers rouges reliaient, ainsi, la scène à la salle, permettant à Madonna de s’asseoir parfois à côté de son public ou de venir danser près de lui. Un tête-à-tête de deux heure trente qui compensait largement le retard de 3h30, selon ses fans.
"On l'a jamais vue aussi proche, aussi fragile aussi je crois. Il y a une certaine fragilité qu'on ne voyait pas dans les autres tournées et c'est vraiment exceptionnel", confiait l'un d'eux au micro d'Europe 1.
Un show engagé aux nombreux messages politiques
Car à 61 ans, Madonna n’a rien perdu de sa superbe, malgré ses douleurs, se dévoilant dans un show digne d'une véritable pièce de théâtre avec tableaux, costumes et tenues signés Jean-Paul Gaultier et des dizaines de choristes et musiciens interprétant avec elle les titres de son dernier album. Mais pour entendre les tubes qui ont fait sa renommée, il fallait attendre la fin du concert. Madonna a ainsi interprété Frozen, pendant qu'était projetées sur grand écran, des images de sa fille dansant comme si elle était en famille.
Un univers intimiste émanait, en effet, de ce premier show également marqué par un fort engagement avec de nombreux messages politiques passés sur scène : de faux policiers qui arrêtent des danseurs, des drapeaux américains, des forêts qui brûlent projetées derrière elle sur des écrans… La chanteuse a même mis en vente au plus offrant un polaroid d’elle pris sur le vif. Un cliché adjugé à 2000 euros, reversés à une association.