Dans son nouveau livre C'est arrivé une nuit, Marc Lévy plonge dans l'univers des hackers, qui s'attaquent notamment aux grandes multinationales des réseaux sociaux. Invité de Culture Médias, le romancier aux 50 millions d'exemplaires vendus explique pourquoi il ne porte pas Mark Zuckerberg, créateur de Facebook, dans son cœur.
Mark Zuckerberg, un homme dangereux
Selon Marc Lévy, la société ne réalise pas encore à quel point le PDG de Facebook pose problème. "Je pense que Zuckerberg sera reconnu dans l'Histoire comme l'un des hommes qui aura causé le plus de dégâts, propagé le plus de haine et aura le plus divisé la société humaine", énumère-t-il. "Facebook est une entreprise extrêmement toxique qui prend nos données, qui les revend et qui s'enrichit sur le commerce de la vie privée des gens."
Le romancier va plus loin et accuse le réseau social d'être "responsable de la mort d'un très grand nombre de personnes dans un génocide qui n'aurait pas eu lieu sans Facebook". Marc Levy explique faire ici référence au génocide des Rohingyas en Birmanie sans donner plus de détails. "Facebook est un outil de propagation de la haine", ajoute-t-il.
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"Un outil de propagande et de manipulation des masses"
Le plus grave serait selon l'auteur que les décisions de Mark Zuckerberg à la tête de Facebook seraient dirigées "uniquement pour des questions idéologiques et financières". "C'est l'entreprise la plus toxique du monde pour les démocraties", avertit-il.
Mais l'attaque la plus cinglante de Marc Levy contre le réseau social est sans nul doute la comparaison qu'il fait avec le ministre de la Propagande de l'Allemagne nazie. "Goebbels n'aurait pas osé rêver d'un outil de propagande et de manipulation des masses aussi efficaces que Facebook", estime-t-il. Une attaque sérieuse, grave, mais totalement assumée par l'auteur. : "Je n'aurais aucun problème à dire à Mark Zuckerberg ce que je pense."