«Tous Léger !» : une exposition où se rencontrent les œuvres de Niki de Saint Phalle, Yves Klein, Keith Haring... et Fernand Léger
Les œuvres de Niki de Saint Phalle, Arman, Yves Klein, Raymond Hains, Martial Raysse ou encore César viennent à la rencontre des innovations plastiques de Fernand Léger, l’un des pionniers de l’avant-garde au 20e siècle, dans une exposition intitulée "Tous Léger !" à voir au musée du Luxembourg à Paris.
Ce n’est pas une invitation à faire attention à notre silhouette avant l’été, mais bien une exposition sur Fernand Léger, pionnier de l’art moderne. Le musée du Luxembourg à Paris propose une exposition intitulée Tous Léger !, à voir jusqu'au 20 juillet.
Le détournement de l’objet
Fernand Léger a fréquenté Cézanne, Picasso et Chagall, mais disparaissant à Gif-sur-Yvette en 1955, l'artiste ne rencontrera pas la nouvelle génération qu’on appellera, plus tard, les nouveaux réalistes. Comme le collectionneur Arman, Fernand explore le potentiel artistique de l’objet, le maltraite comme plus tard César.
Comme Klein, il donne son autonomie à la couleur. L’exposition Tous Léger ! observe ces influences qui sautent particulièrement aux yeux de certains, Anne Dopffer commissaire générale. "Niki de Saint Phalle, par cette volonté de construire des structures dans l'espace public joyeuses et habitables, est tout à fait comparable à Fernand Léger. Mais dans cette exposition, on a aussi fait des découvertes concernant Keith Haring, dont on a découvert qu'il se réclamait ouvertement de Léger en disant 'je n'aurais jamais fait ce que j'ai fait sans le cerne noir de Léger et ses personnages simplifiés'", raconte-t-elle.
Clou de l’exposition : un Miles Davis trompette à la main de 2m70 signé Niki de Saint Phalle. Fernand Léger disait "le beau est partout", la preuve avec Tous Léger !.