L’INFO. En opérant des contrôles sur des lasagnes Findus, les autorités sanitaires britanniques ont découvert que la viande de bœuf était en fait de la viande de cheval. Après vérification, il est apparu que la fraude n’est pas cantonnée à la seule Grande-Bretagne : seize pays, dont la France, sont potentiellement concernés. Depuis, les accusations se multiplient. Le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a même annoncé lundi la tenue d'une réunion européenne avant la fin de la semaine, à Bruxelles. Les résultats de l'enquête devant déterminer à quel moment et par qui l'étiquette "viande bovine" a été apposée sur un lot de viande de cheval, ensuite cuisiné en lasagnes, seront connus mercredi ou jeudi, ont indiqué à l'AFP des professionnels à l'issue d'une réunion à Bercy.
• Quels plats sont concernés ? Plusieurs plats préparés contenant de la viande présentée comme du bœuf sont concernés : des lasagnes, du hachis parmentier, de la moussaka et des cannellonis et des spaghettis bolognaise.
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• Qui les a vendus ? Le groupe Findus et le spécialiste du surgelé Picard mais pas seulement. Le sous-traitant de Findus fournit également une multitude de chaînes de supermarchés en produits de marque distributeur : Carrefour, Auchan, Casino, Système U, Cora et Monoprix.
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• Qui est impliqué dans cette affaire ? Quatre sociétés sont d’ores et déjà pointées du doigt pour les lasagnes Findus : la société elle-même mais aussi son sous-traitant, Comigel, le fournisseur de ce dernier, Spanghero, ses intermédiaires et le pays d’origine de la viande, la Roumanie.
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• Qui mène l’enquête ? Côté anglais, l'Autorité britannique de sécurité alimentaire (FSA) est en charge des investigations. En France, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a déjà effectué des tests et inspecté lundi société, dont Comigel et Spanghero. Guillaume Garot, ministre délégué français à l'Agroalimentaire, a aussi demandé une enquête.
• Qui est responsable ? Les entreprises impliquées dans cette affaire se renvoient toutes la faute, mais en attendant les conclusions des enquêtes en cours, un constat s’impose : ce scandale a mis en lumière le manque de transparence de l’industrie agroalimentaire et ses lacunes en termes de traçabilité. Deux principes bafoués au nom de la recherche des prix les plus bas et donc de la plus grande marge possible.