Le gouvernement demande à Airbus de ne pas avoir recours à des départs contraints dans le cadre de son plan social qui prévoit notamment la suppression de 3.500 postes à Toulouse, a indiqué jeudi la ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
"Une cible de zéro départs contraints"
"Ce que nous demandons à Airbus c'est d'avoir une cible de zéro départs contraints", a affirmé sur BFMTV-RMC la ministre, qui se rend jeudi à Toulouse pour un déplacement consacré à la filière aéronautique. "C'est une cible parce qu'il faut un dialogue social et que le dialogue social aille jusqu'au bout", a ajouté Mme Pannier-Runacher, rappelant que le groupe fait face à une chute de ses commandes avec la crise du Covid-19.
Airbus a annoncé début juillet un plan de suppressions d'emplois qui menace 5.000 postes en France dont plus de 3.500 à Toulouse où le groupe et ses filiales emploient 25.000 salariés. Les sites de Saint-Nazaire (près de 600 emplois supprimés) et Nantes (près de 500) sont également touchés.