C'est une bonne nouvelle sur le front de l'emploi. Le nombre de chômeurs devraient fortement baisser, selon les prévisions de l'Unedic, souvent considérées comme les plus fiables en la matière. L'assurance-chômage table ainsi sur 128.000 demandeurs d'emploi en moins pour 2018. Et ce rythme devrait continuer dans les prochaines années, car les embauches redémarrent si bien que le taux de chômage pourrait passer à 7,7% de la population active en 2021 contre 9,2% aujourd'hui.
Recul de la dette. Moins de demandeurs d'emploi ce sont aussi des dépenses en moins. L'assurance chômage devrait être quasiment à l'équilibre l'an prochain, et devrait même se retrouver en excédent de 5 milliards à partir de 2020, une situation qu'elle n'a plus connue depuis 2009. Par voie de conséquence, la dette qui est aujourd'hui de 35 milliards d'euros devrait elle aussi reculer. Ce chiffre considérable - il représente pratiquement une année de prestations – s'explique évidemment par les années successives de crise qui ont vu s’envoler le chômage en France.
De nouvelles catégories indemnisées. Le redressement à venir est lié au dynamisme actuel de l'économie, mais aussi aux nouvelles règles de l'assurance-chômage entrées en vigueur en octobre. De quoi lui donner quelques marges de manœuvre, alors que l'Unédic, dans le cadre de la loi sur l'avenir professionnel, s'apprête à indemniser de nouvelles catégories : les salariés qui démissionnent et les indépendants.