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Bernard Arnault salue le modèle américain et déplore la hausse annoncée des impôts sur les entreprises françaises

Brieuc Boschet . 1 min

De retour des États-Unis, où il a assisté à l'investiture de Donald Trump, Bernard Arnault a dénoncé les taxes importantes sur les entreprises. Une politique qui a des conséquences sur l'économie française, a-t-il mis en évidence lors de la présentation des résultats annuels de LVMH.

"Commençons déjà par ne pas taxer le made in France", a mis en garde Bernard Arnault. Le patron de LVMH, présent lors de l'investiture de Donald Trump, dénonce la hausse d'impôts prévue pour les entreprises françaises dans le prochain budget.

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"Une différence d'ambiance"

En marge de la présentation des résultats annuels de son groupe, Bernard Arnault a pointé du doigt un climat qui incite à freiner les investissements en France, voire à délocaliser la production. "En France, on a tendance à taxer les entreprises qui sont des bons citoyens. 40% d'augmentation des impôts dont on dit que ça va être annuel, mais personne n'y croit. Une fois qu'on a augmenté les impôts de 40% qui va baisser de 40 % ?", relève le numéro 1 mondial du luxe. "On taxe les entreprises qui fabriquent en France", conclut-il.

Tout droit revenu de l'investiture de Donald Trump, Bernard Arnault a dressé le parallèle avec les États-Unis. Il salue un vent d'optimisme qui dénote avec la situation française. "Quand on voit ce qui se passe aux États-Unis, où les impôts sont de 15%, avec en plus des subventions, il y a quand même une différence d'ambiance", fait-il savoir. Le patron de LVMH s'est toutefois gardé d'évoquer les menaces de Donald Trump concernant les droits de douane qui pourraient être imposés aux pays européens et ainsi pénaliser les exportations du numéro un mondial du luxe.