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Propos sur le libre-échange : Bernard Arnault est «vendu aux Américains», tacle Roussel (PCF)

Europe 1 avec AFP . 1 min
Propos sur le libre-échange : Bernard Arnault est «vendu aux Américains», tacle Roussel (PCF)
Propos sur le libre-échange : Bernard Arnault est «vendu aux Américains», tacle Roussel (PCF) AFP / © Serge Tenani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a estimé vendredi que Bernard Arnault était "vendu aux Américains" et "dangereux" après les propos du patron de LVMH la veille. Ce dernier a plaidé pour la création d'"une zone de libre-échange" entre les États-Unis et l'Union européenne.

Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a estimé vendredi que Bernard Arnault était "vendu aux Américains" et "dangereux" après les propos du patron de LVMH la veille, plaidant pour "une zone de libre-échange" entre les États-Unis et l'Union européenne.

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"Bernard Arnault réussit l'exploit de défendre une zone de libre-échange entre l'Europe et les États-Unis en disant que ce serait une chance pour nos agriculteurs. Il est vendu aux Américains. Il est dangereux", a dénoncé Fabien Roussel sur le réseau social X.

Un accord "vital' plaide Bernard Arnault

Jeudi, le PDG de LVMH a appelé les dirigeants européens à régler "à l'amiable" les tensions commerciales entre l'Union européenne et les États-Unis, se disant même "favorable" à "une zone de libre-échange" entre les deux puissances économiques.

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"Il faut absolument trouver un accord, comme les dirigeants de Bruxelles semblent essayer d'en trouver un pour la voiture allemande. Pour la viticulture française, c'est vital", a-t-il plaidé.

"La pire réponse à la guerre commerciale lancée par Trump"

Bernard Arnault, dont le groupe réalise 25% de ses ventes aux États-Unis, rejoint des positions similaires du milliardaire américain Elon Musk, membre de l'administration Trump, qui a déclaré début avril espérer tendre vers "une zone de libre-échange" entre l'Europe et l'Amérique du Nord, avec des "droits de douane nuls".

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"Une zone de libre-échange avec les États-Unis est la pire réponse à la guerre commerciale lancée par Trump : cela signe la mort de notre agriculture et de notre industrie", indique pour sa part à l'AFP la cheffe de file des eurodéputés LFI Manon Aubry. "Mais ce n'est pas étonnant que Bernard Arnault marche dans les pas de Donald Trump: il était déjà présent à l'investiture au Capitole (...) cela fait bien longtemps que l'on sait qu'il ne défend pas les intérêts de la France", accuse-t-elle.