Le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire a affirmé lundi que "la première préoccupation" de la France après l'arrestation de Carlos Ghosn à Tokyo était "la stabilité" de Renault et "la consolidation de l'alliance" entre le constructeur automobile français Renault et son partenaire Nissan.
"Assurer la stabilité de la gouvernance de Renault". "Nous allons donc tout mettre en oeuvre comme actionnaire représenté au conseil d'administration de Renault pour assurer la continuité opérationnelle de Renault et la stabilité de la gouvernance de Renault", a-t-il dit, lors d'une conférence de presse après une réunion des 19 ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles.
L'État "extrêmement vigilant". "L'État, en tant qu'actionnaire (de Renault), sera extrêmement vigilant à la stabilité de l'alliance et du groupe", a par ailleurs déclaré Emmanuel Macron au cours d'une conférence de presse à Bruxelles avec le Premier ministre belge Charles Michel.