Un chèque carburant au lieu d'une baisse des taxes. C'est la solution privilégiée par le ministère de l'Économie pour soulager le pouvoir d'achat des Français. Sur Europe 1 lundi matin, Bruno Le Maire a balayé une baisse de la fiscalité parce que cela est "très cher", "injuste", et revient à subventionner "les carburants fossiles". L'option du chèque carburant est donc plus que jamais sur la table depuis une semaine, mais les Français ne voient toujours pas la moindre aide venir. En effet, envoyer un chèque carburant prend du temps car il faut identifier qui en a vraiment besoin.
Une méthode de calcul différente du chèque énergie
Le ministère de l'Économie se penche en priorité sur ces Français qui doivent prendre leur voiture pour aller travailler. Sur quelle distance prennent-ils leur voiture, faut-il subventionner les automobilistes qui ont d'autres moyens de se rendre sur leur lieu de travail... Ce sont toutes les questions auxquelles le gouvernement est en train de répondre.
Il faut souligner que ce "chèque carburant" fonctionne différemment par rapport au chèque énergie. Si ce dernier se base sur les revenus des ménages, la mise en place d'un chèque carburant est plus complexe car les données à comptabiliser sont plus nombreuses.
En attendant, certains distributeurs vendent au prix coûtant
En attendant ce coup de pouce, certains distributeurs ont décidé de vendre leurs carburants à prix coûtant pendant quelques jours, en réponse à la demande de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Car ces hausses de prix affectent bien les automobilistes. Pour une voiture diesel, le plein coûte aujourd'hui dix euros de plus qu'au 1er janvier dernier.
Si, en moyenne, les Français font deux pleins par mois, cela représente donc 20 euros de plus par mois consacrés au carburant.