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Coronavirus : comment les entreprises s’adaptent au couvre-feu

Elise Denjean, édité par Romain David - Mis à jour le . 1 min

Pour permettre à leurs salariés d'avoir du temps libre en dehors du couvre-feu, certaines entreprises n'hésitent pas à bousculer leurs horaires. Mais dans certains cas, cette souplesse n'est possible que parce que la crise sanitaire déclenchée par le Covid-19 a conduit à une baisse des activités.

Le gouvernement applique de nouvelles restrictions à partir de vendredi minuit. Les deux tiers de la population, soit 46 millions de Français, devront respecter un couvre-feu entre 21 heures et 6 heures . Dans ce contexte, certaines entreprises ont décidé d'aménager leurs horaires.

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Commencer à midi pour finir à 20 heures est déjà un vieux souvenir pour Clys, assistant dans un cabinet de conseil. Désormais, ce trentenaire parisien travaille de 9 heures à 17 heures, une demande que sa direction a acceptée sans mal et qui lui permet d'avoir un sas de décompression avant le début du couvre-feu. "L'avantage, c’est que j’ai le temps de faire des courses, de sortir le chien ou encore de faire du sport", explique-t-il au micro d’Europe 1. "Je ne me voyais pas du tout finir à 20 heures, pour arriver en catastrophe à 20h30 chez moi. Ça fait des soirées stressantes."

Avoir du temps libre sur les créneaux d'ouverture des magasins

Dans certaines entreprises, l'aménagement des horaires se fait à la demande. Dans d'autres, il est généralisé. Ainsi, chez Bateau mon Paris, une agence d'événementiel, la règle est la même pour tous les salariés et prestataires : certains sont du matin, d'autres de l'après-midi, selon les préférences de chacun, explique la patronne Camille Boucher. "On essaye de se répartir de manière à ce que tout le monde bosse un peu, malgré tout, tout en ayant du temps libre sur les créneaux où les magasins sont ouverts."

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Mais Camille Boucher en a conscience : tout cela n'est possible que parce que l'activité est fortement réduite.

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