Dés la rentrée lundi, le ministre de l'Economie Bruno Lemaire a reçu les représentants des secteurs touchés par les nouvelles mesures de restriction liées à la crise sanitaire. Ceux des cafés et des bars notamment, où la consommation debout est désormais interdite, tout comme dans les cinémas, les théâtres, les équipements sportifs ou les transports collectifs. Il a également confirmé le retour de l'activité partielle et l'élargissement du dispositif de prise en charge des coûts fixes avec des plafonds revus à la baisse.
Un mois référence faussé selon certains
Le chômage partiel sera en effet entièrement pris en charge pour les entreprises qui ont perdu au moins 65% de leur chiffre d'affaires. Par ailleurs le dispositif de prise en charge des coûts fixes sera déclenché à partir de 50% de perte de chiffre d'affaires.
Un plafond qui reste trop élevé selon le président du GNI, le groupement national des indépendants de l'hôtellerie-restauration, Didier Chenet. "Comme vous prenez en référence le mois de décembre 2019, qui avait été un mois perturbé par les évènements sociaux, ce n'est pas suffisant. Il faut descendre ce pourcentage et nous le proposons à 30%", explique-t-il.
Simplification de la déclaration
Ceux qui seront indemnisés le seront en tout cas plus rapidement, en quelques jours même, promet Bercy, notamment quand le montant est inferieur à 50.000 euros. La déclaration sera également simplifiée, une procédure saluée par le président de CCI France, Pierre Goguet. "Je pense que l'on va avoir un système de déclaration en ligne qui va permettre d'avoir des dossiers rapidement débloqués et financés", espère-t-il.
Enfin Bruno Le Maire s'est engagé a travailler la piste d'une exonération de charges et l'étalement du remboursement des prêts garantis par l'Etat.