1:24
  • Copié
Jacque Serais // XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Alors que l'examen du projet de loi de finances se tiendra ce mercredi, le positionnement de Gabriel Attal, chef des députés EPR, n'est pas encore connu. L'ancien locataire de Matignon va-t-il choisir l'apaisement avec son successeur Michel Barnier ou va-t-il l'attaquer frontalement ?

Alors que l'examen du projet de loi de finances se tiendra ce mercredi, le positionnement de Gabriel Attal, chef des députés EPR, n'est pas encore connu. L'ancien locataire de Matignon va-t-il choisir l'apaisement avec son successeur Michel Barnier qui lui reproche un déficit abyssal ou va-t-il l'attaquer de front ? Dans les coulisses de l'Assemblée, Gabriel Attal se démène pour défendre son bilan. En six mois, les arbitrages pris à Matignon sous l'ère Attal étaient de nature à faire des économies, insiste son entourage.

En résumé, l'état des finances du pays ne serait pas entièrement de sa faute. La responsable serait Élisabeth Borne, qui est pointée du doigt par des soutiens de l'ancien ministre de l'Éducation nationale. La députée du Calvados défend son bilan. Pour ses proches, elle n'a rien à se reprocher. Pour eux, le coupable n'est d'autre que l'ancien ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. 

L'Élysée agacé 

L'ancien résident de Bercy se défend en annonçant qu'il avait tiré la sonnette d'alarme et qu'il avait proposé des pistes d'économies. "La vérité viendra au moment venu", souffle à Europe 1, les proches de l'ancien ministre. Un sous-entendu visant directement Emmanuel Macron. Un petit théâtre qui agace du côté de l'Élysée. "S'il n'était pas d'accord, il n'avait qu'à démissionner", s'emporte un conseiller du chef de l'État qui conclut par cette formule : "Ce comportement, ça va tous les abîmer. Le partage des responsabilités, à un moment, ça peut avoir du bon".