Bruno Le Maire 1:26
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avec AFP // Crédits photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, s'est engagé mardi à ce que la facture d'électricité des Français baisse de 10 à 15% en février 2025 grâce notamment à la production nucléaire. Une manière également de dénoncer la politique énergétique du Rassemblement national. 

Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s'est engagé mardi à ce que la facture d'électricité des Français baisse de 10 à 15% en février 2025 grâce notamment à la production nucléaire, dénonçant la stratégie énergétique du Rassemblement national. "La facture d'électricité de chaque Français baissera de 10 à 15% en février 2025. C'est l'engagement que je prends ce matin", a déclaré Bruno Le Maire sur BFMTV/RMC.

"Pourquoi ? Parce que nous avons relancé le nucléaire. Parce que nous avons produit 330 térawattheures d'électricité nucléaire l'année dernière. Parce qu'on a investi sur les renouvelables. Parce que nous, nous croyons à l'indépendance de la France et à son indépendance énergétique, contrairement au Rassemblement national qui nous met pieds et poings liés dans les mains des pays du Golfe et de la Russie", a-t-il ajouté.

"Ils vont laisser les Français aux mains des producteurs de gaz et de pétrole"

"Le Rassemblement national a dit très clairement par la voix de Marine Le Pen (...) qu'il ne croyait pas dans les énergies renouvelables. Donc ils vont (...) laisser les Français aux mains des producteurs de gaz et de pétrole avec le risque (...) que le prix du gaz demain et le prix du pétrole explosent, soit parce que leur ami Vladimir Poutine a attaqué l'Ukraine, soit parce qu'il y aura une demande forte en pétrole", a-t-il poursuivi.  Le 1er février, alors que les prix sur le marché de gros étaient en baisse, la facture d'électricité avait augmenté d'un peu moins de 10% en moyenne en raison du retour d'une taxe gouvernementale concernant tous les abonnés avec la sortie progressive du bouclier tarifaire, très coûteux pour les finances publiques.   

Le 1er juillet, c'est la facture de gaz qui augmentera, en moyenne de 11,7% par rapport à juin, en conséquence d'un rebond des cours et surtout d'une revalorisation du tarif des réseaux de distribution, nécessaire selon Bruno Le Maire pour financer l'entretien des réseaux de gaz.  Le ministre, en poste depuis sept ans à Bercy, a par ailleurs souhaité "qu'il y ait de nouvelles mesures pour le pouvoir d'achat qui soient annoncées par le président de la République et par notre majorité dans les jours qui viennent". Il a également plaidé pour "des mesures très fortes" contre la délinquance des mineurs.