Branle-bas de combat pour sauver les boulangeries. Face à la flambée des factures d'énergie, l'appel au secours des boulangers a été entendu par le gouvernement. Mardi, la Première ministre et le ministre de l'Économie ont multiplié les annonces : report du paiement de leurs impôts et cotisations sociales, résiliation sans frais de leur contrat de fourniture d'électricité... Quel soutien l'État apporte-t-il désormais aux 33.000 boulangers de France ?
Aide au guichet, dispositif "amortisseur électricité"...
Les boulangers ont le droit à des aides de l'État. Depuis novembre, ils peuvent demander, s'ils sont éligibles, une aide au guichet sur le site impots.gouv.fr. Des aides calculées au cas par cas et qui ne pourront pas excéder quatre millions d'euros d'ici à fin 2023. Pour en bénéficier, l'énergie doit représenter 3% du chiffre d'affaires de la boulangerie.
Depuis le 1er janvier, les boulangers sont couverts par le dispositif "amortisseur électricité" qui doit leur permettre de baisser de 20% la facture d’électricité.
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Résilier leur contrat de fourniture d'électricité sans frais
Mardi, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé qu'ils peuvent aussi reporter leurs impôts et leurs cotisations sociales pour soulager leur trésorerie, une mesure qui vise à soulager la trésorerie des boulangers. Ces trois mécanismes de soutien s'inscrivent dans l'enveloppe des 10 milliards d'euros prévue par l'État pour aider les entreprises.
À côté de ces aides publiques, les boulangers peuvent aussi solliciter l'aide des fournisseurs d'énergie. Certains, présents mardi à Bercy ont accepté de faire un geste : les boulangers pourront aussi résilier sans frais leur contrat de fourniture d'électricité en cas de hausse de prix "prohibitive".