François Hollande a promis jeudi que l'État garderait "sa part au capital de PSA", dont il détient 14%, lors de la visite du site du constructeur automobile à Charleville-Mézières dans les Ardennes. "Ici, je réaffirme que l'État gardera sa part au capital de PSA parce que c'est à la fois notre responsabilité et c'est votre garantie", a déclaré le chef de l'État devant plusieurs centaines de salariés de ce site. "Donc nous voulons rester au capital de PSA", a-t-il insisté.
Le "devoir de l'État". L'État avait "fait son devoir" en entrant au capital du groupe automobile en 2013, a encore souligné le président Hollande, rappelant qu'un actionnaire chinois l'avait également rejoint. Le groupe automobile avait alors frôlé la faillite, ne devant son salut qu'à l'entrée au capital de l'État français et de l'entreprise chinoise Dongfeng Motor, devenus actionnaires de référence de PSA, à hauteur de quelque 14% chacun, tout comme la famille Peugeot. Depuis, PSA s'est redressé.
"Il y avait des menaces de fermeture d'usine pour le @GroupePSA, il fallait que l'Etat réagisse" @fhollande#DirectPR
— Élysée (@Elysee) 19 janvier 2017