Quand on achète un bien immobilier, on a souvent tendance à ne pas le comptabiliser. Pourtant, le montant de la taxe foncière varie grandement selon le lieu. Il existe de fortes disparités entre Nîmes, où elle est très chère, et Paris où elle est assez faible, comme le révèle une étude de Meilleurtaux.com.
Du simple au double
Cela peut aller du simple au double selon les villes. Le coût moyen est de 105 euros par mois dans les 20 plus grandes villes de France, soit 4 euros de plus sur un an, avec des disparités assez nettes et représente l'équivalent d'un peu plus d’une mensualité supplémentaire par an de crédit. C'est à Nîmes ou à Angers que vous paierez le niveau de taxe foncière le plus haut, environ 1.550 euros par an.
Mais, en fonction du prix de l'immobilier et du montant de votre investissement, vous pourriez avoir l'équivalent d'une à deux mensualités par an, comme c'est le cas par exemple au Havre ou à Saint-Etienne. Il faut donc l'anticiper et même, pourquoi pas, choisir sa future ville en fonction de ce critère, comme le conseille Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com.
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"Quelquefois, à quatre ou cinq kilomètres d'écart, on voit des grosses différences liées aux entreprises qui sont présentes ou non et qui vont donc payer des taxes", explique-t-elle. "Ces entreprises vont prendre un peu en charge cette taxe foncière qui est l'une des seules taxes sur lesquelles les municipalités peuvent s'appuyer pour financer l'ensemble des travaux et de la vie d'une ville."
La taxe foncière a augmenté de 30% en dix ans
Paradoxalement, à Paris et dans les villes où l'immobilier est très cher, la taxe foncière sera plus raisonnable. Même si, de manière générale, son montant a augmenté de 30% en dix ans, selon les chiffres de l'Union nationale des propriétaires immobiliers.