Google Maps, Citymapper, Mappy ou encore Oui.SNCF... Les applications pour optimiser son trajet ne manquent pas, et selon les informations d'Europe 1, elles ont rarement été autant sollicitées que ces derniers jours, par des usagers des transports en commun que la grève a laissé sur le carreau. Les Franciliens notamment, particulièrement impactés par le mouvement, déambulent le nez dans leur smartphone à la recherche du chemin le plus rapide ou d’un moyen de transport alternatif pour se rendre au travail. Résultat : le nombre de connections sur les plateformes et applications dédiées à la mobilité explosent depuis quelques jours.
Rien que sur Oui.SNCF, le site de la compagnie ferroviaire, a enregistré en cinq jours quatre fois plus de demandes qu'en temps normal, avec quatre millions d'itinéraires recherchés par jour depuis jeudi. Le nombre de conseillers a été augmenté de 30%. Même chose à la RATP. "Notre site internet a vu son trafic depuis le début de la grève multiplié par 5,5. Du coté de notre application, les téléchargements ont augmenté de 50%", explique à Europe 1 Hiba Fares, la directrice marketing de la RATP.
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Autre application sous tension : le comparateur d'itinéraires Mappy. "Quand on fait un focus sur la région parisienne, on atteint une croissance de plus de 50%", glisse sa directrice générale Florence Leveel.
Enfin, ultime effet de la grève : le boom des plateformes de co-voiturage. Blablalines, la version de BlaBlaCar consacrée au trajet domicile-travail, enregistre dix fois plus d'inscriptions depuis le début de la grève, et son concurrent Klaxit 14 fois plus de réservations qu'en temps normal.