Constatant qu'un "certain nombre" d'entreprises doivent recourir au chômage partiel parce que "l'outil de travail n'est plus en état de fonctionnement ou à l'arrêt pour des mesures de sécurité évidentes", elle rappelle que les salariés sont indemnisés à hauteur de 60 % de leur salaire brut, soit 72 % de leur salaire net, en vertu des dispositions en vigueur.
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"Une double peine du fait d'une réduction conséquente de leur rémunération"
Il ne faut pas imposer aux habitants déjà frappés par les inondations "une double peine du fait d'une réduction conséquente de leur rémunération à un moment où ils en ont le plus besoin", argumente Sophie Binet. En conséquence, "la CGT "demande la mise en place d'une prise en charge totale du chômage partiel garantissant aux salariés concernés le maintien de l'ensemble de leur rémunération", selon la lettre.
Gabriel Attal a consacré mardi son premier déplacement de Premier ministre à une visite à des sinistrés des inondations à Clairmarais (Pas-de-Calais), où il a annoncé un fonds d'urgence renforcé pour les agriculteurs et les maraîchers victimes des intempéries. En échange de l'indemnité versée au salarié qui ne peut pas travailler, l'employeur perçoit de l'État au titre du chômage partiel une allocation fixée à 36 % de la rémunération horaire brute.