Il s'agit d'un effet à court terme qui ne durera peut-être pas, mais les chiffres sont là : les attentats de Paris ont provoqué un net recul de la consommation. Premier indice : les grands magasins parisiens ont observé leur fréquentation chuter de 50% en début de semaine. De même, le nombre de paiements par carte bancaire ou chèque a reculé de 15% en une semaine, selon les informations d'Europe 1.
A l'inverse, les ventes de la chaîne de supermarché Franprix en Ile-de-France ont bondi de 20% le week-end dernier : les consommateurs ont boudé les magasins pour privilégier les petits magasins de proximité. Les Français se sont concentrés sur l'essentiel et ont boudé les sorties. Les transactions liées aux loisirs ont reculé d'un tiers à Paris et les dépenses dans les bars et restaurants ont chuté de 40%, toujours selon les informations d'Europe 1.
Les sites de commerce en ligne n'en ont pas pour autant profité. Aucun bond des ventes sur Internet n'a été observé, le vendeur de chaussures Sarenza expliquant par exemple que les Français n'ont pas le coeur à acheter.