Le ministre de l'Economie, qui a pris l'habitude de bousculer les totems de la gauche, s'est encore illustré dans ce domaine. Dans une interview donnée en avril à Risques, une revue professionnelle du secteur de l'assurance, il a en effet avancé qu'il préférait taxer les héritages plutôt que taxer les très hauts revenus, rapporte Le Figaro.
Favoriser "le risque". "Je pense que la fiscalité sur le capital actuel n'est pas optimale", explique-t-il à Risques. Et d'ajouter : "Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer la taxation sur la succession aux impôts de type ISF (Impôt de solidarité sur la fortune)".
Un frein pour l'innovation. En février dernier, Emmanuel Macron avait déjà critiqué l'ISF, qui freine selon lui le financement de l'innovation en France. "L’ISF pose problème, nous devons prendre des mesures pour favoriser l’investissement des business angels", avait-il déclaré devant l'association française des éditeurs de logiciels.
L'impôt sur la fortune est payé par les contribuables dont le patrimoine net taxable en France et à l'étranger est supérieur à 1,3 million d'euros.