"Un moment insupportable", c'est comme cela que Agathe, une graphiste de 27 ans, a qualifié son trajet Tours-Paris dimanche soir. Au lieu de deux heures, il a duré six heures et demie dans des conditions difficiles. "Le problème c'est qu'on n'avait pas de nourriture. Par contre, au bout de 4h, on a quand même eu des bouteilles d'eau qui étaient distribuées mais il n'y en avait que 400 pour 1200 voyageurs, même pas le strict minimum", raconte-t-elle, exténuée.
Les remboursements appliqués normalement
Comme Agathe, les passagers des trains touchés par les intempéries, devraient être partiellement remboursés mais seulement s'ils en font la demande. "Pour les TGV, les Intercités, la SNCF ne fait pas le distinguo entre les retards qui sont de son fait et les retards qui ont des causes externes, explique Arnaud Aymé, spécialiste des transports chez SIA Partners. À partir de 30 minutes jusqu'à 2 heures de retard c'est 25% du prix du billet, entre 2 et 3h c'est 50% et au-delà de trois heures ça va jusqu'à 75%."
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Des remboursements différents pour les TER et les transiliens
Pour les TER et les transiliens, les remboursements dépendent des conseils régionaux. Même si les réclamations peuvent être faites sur le site de la SNCF, les taux de remboursements, eux, sont fixés par la région concernée et diffèrent donc de ceux appliqués par l'entreprise ferroviaire.