Cinq ans et demi après l’incendie dramatique, Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes au public ce week-end. Il aura fallu plus de 2.000 jours, 2.000 personnes et 1.200 tonnes d’échafaudages pour réussir le "chantier du siècle". Une réussite qui a aussi été rendue possible grâce aux dons, dépassant largement les 800 millions d’euros. Et tout n’a pas été utilisé, il reste précisément 140 millions d’euros.

Le chevet, la façade orientale de Notre-Dame

Cette enveloppe va permettre d’effectuer des travaux dont Notre-Dame avait besoin depuis longtemps, bien avant même l’incendie qui l’a ravagée en 2019. Ces opérations seront concentrées sur les parties extérieures de la cathédrale, à commencer par le chevet, la façade orientale de Notre-Dame, où les arcs-boutants et les pierres ont été abîmés par les siècles.

Et ce chantier risque de prendre du temps, prévient Philippe Jost, le président de l’établissement public Rebâtir Notre-Dame. "Il va malheureusement falloir s’habituer à ce que la cathédrale ait des échafaudages. Vous savez que beaucoup de cathédrales font l’objet de travaux attentifs permanents. Nous avons en tout cas programmé trois ans de travaux devant nous sur la partie orientale de la cathédrale", explique-t-il.

Début de la phase trois en 2025

Ces travaux débuteront en 2025 et constitueront donc la troisième et dernière phase du chantier de la cathédrale. La première phase, celle de sécurisation, avait débuté au lendemain de l’incendie, une étape indispensable avant de pouvoir lancer toute intervention d’ampleur. La phase de restauration avait ensuite pris le relais à l’été 2021.

Et sachez que si vous souhaitez participer à la rénovation de Notre Dame, c’est toujours possible. L’association Friends of Notre-Dame est en train de lancer une nouvelle campagne de dons pour la période 2025-2028.