Son tablier vert autour du cou, Aurore, fleuriste de 34 ans, compose ses derniers bouquets de roses avant la fête des mères de ce dimanche. Une fête destinée à célébrer toutes les mamans de France et de Navarre mais qui permet également de mesurer l'ampleur de l'inflation. "La rose rouge a pris facilement un euro et quelques en une semaine parce qu'il y a eu beaucoup de demandes sur la France. C'est vrai que pour la fête des mères, on en offre pas mal", confirme Aurore.
"Ils viennent juste goûter un morceau de chocolat et ils repartent"
Dans la boutique d'en face, Yanis, lui, vend des bouquets de chocolat. Mais les clients se font rares depuis l'augmentation de ses prix en boutique. "On a un bouquet qui coûtait 20.70 euros, aujourd'hui il coûte 23.70 euros. En général, c'est un bouquet que les clients prennent souvent donc ça les dérange fortement. Ils achètent un peu moins où il y en a qui n'achètent pas du tout. Ils viennent juste goûter un morceau de chocolat et ils repartent les mains vides".
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Repartir bredouille n'est cependant pas une option pour Joseph, 51 ans. Malgré l'inflation, cet habitué de la boutique compte offrir un cœur en chocolat à la mère de ses enfants. "On prend en compte l'inflation. La dernière fois que je suis venu, j'ai pris deux cœurs. Peut-être que je n'en prendrai qu'un avec une autre chose un peu plus petite". Cette année, ce père de famille aura dépensé 31 euros. Soit un peu moins que le panier moyen des Français pour la fête des mères qui tourne autour de 50 euros.