Les Pays de la Loire et la Bretagne ont affiché en 2017 les taux de chômage les plus bas, quand les Hauts-de-France, l'Occitanie et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur ont été les plus touchés par le chômage, selon une étude du ministère du Travail publiée vendredi. L'an dernier, le taux de chômage était de 9,1% en France métropolitaine, rappelle le service des statistiques du ministère (Dares).
Les pays de la Loire ont enregistré un taux de 7,8% et la Bretagne de 7,9%. À l'inverse, les Hauts-de-France ont enregistré 11,6%, l'Occitanie 11% et la région Paca 10,8%. Au sein des 304 "zones d'emploi", les disparités sont encore plus marquées, avec un écart de 12,2 points entre les zones des Herbiers (Pays de la Loire) où le taux était de 4,7% et Agde-Pézenas (Occitanie), avec 16,9%. Ces "zones d'emploi" sont des espaces géographiques où la plupart des actifs résident et travaillent et dans lesquels les établissements peuvent trouver l'essentiel de la main d'oeuvre pour occuper les emplois.
L'Occitanie et les Hauts-de-France affichent les taux de chômage les plus élevés. L'Ouest et l'Est de la France métropolitaine se sont caractérisés par des taux plus faibles, (inférieurs à 7%), quand le Nord et le Sud ont affiché des taux supérieurs à 12%. Les 15 zones d'emploi aux taux les plus élevés (13,9% et plus) se situent en Occitanie pour 7 d'entre elles (Agde-Pézenas, Alès, Céret, Perpignan, Narbonne, Sète, Béziers) et pour 8 dans les Hauts-de-France (Thiérache, Maubeuge, Valenciennes, Tergnier, Saint-Quentin, Lens-Hénin, Calais, Roubaix-Tourcoing).
L'ouest du pays et le Massif central relativement épargnés. À l'inverse, les 15 zones d'emploi affichant le plus faible taux de chômage se situent, pour cinq d'entre elles, dans l'ouest de la France (Laval, Mayenne, Vitré, Ancenis, Les Herbiers), trois à l'ouest de Paris (Rambouillet, Plaisir, Houdan) et quatre dans le Massif central (Lozère, Mauriac, Rodez, Saint-Flour). Depuis 2008, le taux de chômage des hommes a dépassé celui des femmes dans une majorité des départements. Historiquement, la situation était pourtant inverse jusqu'à la crise, souligne le ministère.